Les mois de novembre à mi-février ont des journées courtes et des températures fraîches. Les régions où les gelées sévissent le plus sont celles du sud, plus ou moins peu peuplé. Pour travailler au jardin, il faut profiter des journées ensoleillées, mais il faut aussi récolter, couper, couvrir et se prélasser à l’ombre. Le jardinier doit donc garder les deux pieds sur terre l’hiver, car ses efforts durant la saison morte détermineront les rendements futurs.
Bêcher
Ceci est crucial si vous voulez un sol de printemps bien préparé pour recevoir des graines de printanier, plus maniable et friable. Le froid aura la faculté de décomposer la terre argileuse du potager en la bêchant en hiver. Le battage n’est cependant pas nécessaire si l’on a accès à un sol naturellement friable. Une simple augmentation de quatre pouces est plus que suffisante pour permettre la pénétration du froid. Bien sûr, les seules parties du potager qui sont nues sont celles qui ne sont pas plantées. Vous pouvez continuer à lire ceci.
Récolter les derniers légumes
Pour éviter les gélifications hivernales, il faut récolter les légumes qui se plaignent du froid. Ceux qui ne supportent pas des températures inférieures à -4 °C doivent être protégés par une couverture isolante, comme les salades d’hiver, ou par une épaisse couche de paille. Le cas des friteuses. Ces précautions doivent être prises afin d’éviter de perdre les résultats de son travail. La triste vérité est que tous les légumes ne sont pas aussi délicats. À titre d’illustration, prenons le cas des crucifères, qui présentent une bonne résistance aux basses températures et peuvent donc être récoltées au gré des besoins.
Eviter les maladies et fertiliser
Puisqu’il reste encore quelques jours avant l’arrivée officielle du printemps, il est préférable de laisser en place les défenses installées des vivaces pour le moment. Les 11, 12 et 13 mai risquent une vague de froid car les saints de l’hiver ne sont pas encore passés. Le jardinier doit garder un œil sur le calendrier pour ces dates. En cas de baisse brutale de température, il faut pouvoir réagir rapidement et mettre en place paillis et cordes d’hivernage. De plus, tout au long de l’hiver, il est important d’être conscient du potentiel d’humidité des plants de pavot. Pour éviter la propagation de la contamination avec le retour des beaux jours, toutes les feuilles abîmées par l’humidité et le froid doivent être enlevées, même si elles ne sont qu’abîmées ou, pires encore, noires ou pourries. Du fait de leur dessèchement, elles doivent être éliminées afin de traiter complètement les feuilles mortes. De plus, il est essentiel de favoriser l’établissement de micro -organismes afin que les plantes puissent bénéficier d’un sol très fertile. Ainsi, pour favoriser la repousse, du compost est déposé à la base des cultures. On peut préparer son propre purin s’il veut économiser de l’argent tout en se tournant vers une réponse naturelle.